Je ne suis pas assez intelligente pour être HPI

et si c'était justement un indice ?

Si tu es ici, c’est probablement parce que tu te poses la question : « Et si j’étais HPI ? ». Mais tout de suite après, une petite voix dans ta tête te murmure : « Non, impossible. Je ne suis pas assez intelligente pour ça. » Spoiler : cette phrase, je l’entends tout le temps.

Sais-tu que 100% des personnes qui viennent me voir pour explorer leur potentiel HPI commencent par me dire exactement ça ? Et que paradoxalement, c’est un indice qui penche vers le HPI ?

Si ça t’intrigue, continue à lire : on va parler du lien entre les doutes, les intelligences multiples, et pourquoi les HPI ne se pensent jamais « assez ».

Pourquoi les HPI doutent autant d’eux-mêmes ?

Le doute, c’est un peu le colocataire permanent du HPI. Pas toujours agréable, souvent encombrant, mais jamais bien loin. Voici pourquoi :

Un esprit qui se remet constamment en question

Les HPI ont une pensée rapide, analytique, et critique… et ça s’applique à eux-mêmes en priorité. Leur cerveau tourne en boucle sur leurs choix, leurs actions, et leurs compétences. Résultat ? Ils remarquent tout ce qu’ils ne savent pas encore ou ce qu’ils pourraient mieux faire.

Une définition biaisée de l’intelligence

Pour beaucoup, être HPI, c’est être un génie, capable de résoudre des équations complexes à 6 ans ou de réciter les 100 premières décimales de Pi pour le fun. Or, l’intelligence HPI, c’est bien plus que ça : elle est multiple, nuancée, et souvent invisible à ceux qui la possèdent.

Le syndrome de l’imposteur puissance 10

Le fameux "si je me pose la question, c’est que je ne dois pas l’être." Les HPI ont souvent l’impression de ne jamais faire assez bien ou de ne pas mériter cette étiquette, comme si d’autres étaient forcément "plus qualifiés".

L’intelligence, ce n’est pas qu’un QI élevé

Si tu as l’image du HPI comme un génie des maths, il est temps de déconstruire cette idée. L’intelligence, selon Howard Gardner et sa théorie des intelligences multiples, se décline sous de nombreuses formes :

Intelligence linguistique

tu jongles avec les mots, tu comprends facilement les subtilités des discours.

Intelligence émotionnelle

tu jongles avec les mots, tu comprends facilement les subtilités des discours.

Intelligence créative

ton imagination déborde et tu trouves des solutions inattendues.

Intelligence spatiale, kinesthésique, musicale… Et la liste continue.

ton imagination déborde et tu trouves des solutions inattendues.

Être HPI, ce n’est pas être excellent dans tous ces domaines, mais avoir une ou plusieurs formes d’intelligence qui s’expriment de manière intense et atypique.

"Je doute, donc je suis ?"

Le paradoxe des HPI, c’est qu’ils doutent de leur propre intelligence précisément parce qu’ils sont intelligents. Ce doute, nourri par leur pensée critique, les pousse à se comparer aux autres, à minimiser leurs réussites, ou à penser qu’ils devraient « faire mieux ».

Et tiens-toi bien : si quelqu’un est absolument certain d’être HPI, au point de l’affirmer sans nuance ni remise en question… il y a de fortes chances qu’il ne le soit pas. Pourquoi ? Parce que le doute fait partie intégrante du fonctionnement des HPI.

Les signes que tu te sous-estimes peut-être

Tu minimises tes réussites

"Oh, ce n’est rien, tout le monde aurait pu le faire." Spoiler : non, tout le monde n’aurait pas pu.

Tu es obsédée par ce que tu ne sais pas

tu as l’impression que les autres maîtrisent tout mieux que toi.

Tu compares toujours ton intérieur à l’extérieur des autres

tu vois leurs accomplissements, mais pas leurs luttes internes.

Tu penses que le HPI, c’est forcément plus que ce que tu es.

Et si tu t’autorisais à explorer ?

Si tu te reconnais dans cet article, le doute peut être un allié pour avancer, mais il ne doit pas devenir un frein. Un bilan d’exploration peut t’aider à comprendre ton fonctionnement, à mettre des mots sur tes ressentis, et à identifier tes forces.

Être HPI, ce n’est pas une question de "mériter" ou non cette étiquette.

C’est une question de mieux te connaître, pour mieux avancer. Et si on en parlait ?

Et souviens-toi : ce n’est pas parce que tu doutes de toi que tu es « moins ». Parfois, c’est justement la preuve que tu es plus. 😉